mercredi 7 septembre 2011

Crazy


Samedi, j’ai réalisé un de mes rêves les plus fous, aussi modeste ou bien fantasque soit-il pour une jeune fille comme moi : voir la revue « Désirs » au Crazy Horse de Paris, qui est présentée tous les soirs depuis 2009 (déjà, il était temps!). 

J’en ai profité pour faire ma poule de luxe, ou plutôt l'oiseau de nuit, qui enfile une belle robe scintillante et des talons (mais pas des Louboutin), qui s'enfile une bouteille de champagne et qui ne rechigne même pas lorsqu'on lui demande 20€ pour une photo prise au flash (précision de la plus haute importante disgracieuse ) en compagnie de l’être aimé et tirée au format 21x15, « juste pour le souvenir, et puis parce qu’on est quand même beaux dessus ». Derrière le masque du glamour, il y a le petit oisillon ébouriffé et chétif pour casser le mythe de la poule de luxe : c’était le spectacle de 19h, et non celui de 23h45, j’ai glissé la bouteille de champagne dans mon sac une fois vide - parce qu'elle était trop belle et le sera plus encore avec une belle bougie rouge plantée dedans et que j'allais pas m'en racheter une pleine pour 40€ -, et je ne portais pas de pasties (oui, oui, les chaussons feuilletés de Cornouailles, vous voyez? Bref.) 


Mais peu importe, puisque j'étais là pour profiter du show, superbe. Un ton décalé, une mise en scène raffinée, un petit intermède masculin de jongleries tout à fait extraordinaire de virtuosité, et des danseuses sublimes à la hauteur de leur réputation (sauf une, dont les seins refaits sortaient un peu trop du lot - petite déception pour la puriste que je suis et qui était très attachée au principe jusqu'alors respecté à la lettre aux sélections du Crazy : PAS DE SEINS REFAITS - principe qui a l'air d'avoir été abandonné...). La mise en scène d'Ali Mahdavi et de Philippe Decouflé est très réussie, avec de très jolis effets de lumière, et je ne pouvais que plussoyer le choix de la musique : Anthony & The Johnsons (Rougir de désir, j'en ai eu des frissons...) et la reprise de Toxic par Yaël Naim (Upside Down), comme par hasard sur deux de mes trois numéros préférés (le dernier étant celui des cordes en suspension, Final Fantasy). J'ai seulement regretté que le spectacle soit si court (75 minutes, pas une de plus), et que le personnel ne vous laisse même pas le temps de finir tranquillement votre coupe de champagne lorsque les lumières se rallument ; à peine est-ce fini qu'il faut évacuer la salle et laisser la place aux autres. Dommage...


Les photos et vidéos étant interdites durant la représentation, et ne bénéficiant pas de dérogation spéciale blogueuse, je vous laisse avec quelques teasers piochés ici et là sur le net... (sources en lien)

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