lundi 26 novembre 2012

Cicely présente...



J'ai ouvert dernièrement un petit vide-dressing en ligne sur lequel j'ai mis en vente des articles vintage et neufs à petits prix. N'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil, vous y trouverez peut-être votre bonheur :)

samedi 24 novembre 2012

Paul Burty Haviland

Florence Peterson nourrissant le poisson rouge

Standing Nude

Florence Peterson en kimono portant des fleurs

Nude study

Ma découverte photographique de la semaine : Paul Burty Haviland (1880-1950), figure du pictorialisme au tournant du vingtième siècle, et son modèle Florence Peterson. Ces photos à l'aura bleutée si particulières sont en partie l'oeuvre du cyanotype, procédé de tirage monochrome ancien tombé très rapidement en désuétude car on lui reprochait à l'époque son rendu trop artificiel. A l'ère du numérique où il est plus facile de mettre un calque cyan que de régler un objectif, ces photographies me laissent admirative et rêveuse... pas vous?

samedi 10 novembre 2012

Obsessions futiles

Je ne sais pas si c'est parce que Noël approche et que les magasins s'en donnent à coeur joie et diantre! leurs stratégies commerciales fonctionnent en dépit de toute la résistance qu'on veut bien leur faire, mais... je deviens en ce moment une compulsive de la wishlist, à défaut de pouvoir remplir les poches des commerçants et par la même vider les miennes.

En ligne de mire, il y a d'abord ces deux mignonneries de chez les Modistes Urbains, mais qui ne valent pas leur prix du tout vu leur qualité apparemment un peu cheap... Je pense donc que le jour où j'aurais épousé un ébéniste je tenterai le DIY du siècle. Mais vu que les probabilités que j'épouse un jour un ébéniste sont proches de 0.01%, je pense que je m'en remettrai au bon vieux carton plume à découper et imprimé à coller, crochet à visser, pour éviter de perdre patience et de mourir vieille fille ET sans avoir eu la joie d'accrocher de si beaux porte-manteaux dans mon intérieur tout poussiéreux.

Il faudra qu'on m'explique un jour POURQUOI les articles vendus sur Urban Outfitters.com sont mieux que ceux de Urban Outfitters.co.uk qui sont mieux que ceux de Urban Outfitters.fr. Ou pourquoi ce ne sont pas les mêmes sur toutes les extensions de domaine de cette fichue enseigne hipster tout court (bon j'ai ma petite idée sur la question mais pour moi ce n'est pas un argument recevable anyway). Parce que j'aimerai en finir avec le dilemme perpétuel de : oui mais est-ce que je suis prête à débourser 30 dollars de livraison ? Jusqu'à maintenant la réponse aura été non, mais...

Avant, c'était pareil pour le site américain (encore) ModCloth. Mais ça, c'était avant. 
Car ModCloth a compris le désarroi des transatlantiques, et hourra! leurs frais de livraison ont considérablement baissé ces cinq dernières années... et ils ont une sélection de vêtements et accessoires style années 20 à tomber par terre (la sélection ci-dessous est un peu fourre-tout!), qui portent toujours des noms aussi bien trouvés les uns que les autres (sérieusement s'il existe un job über cool en ce moment ça doit être celui de créateur de noms pour les articles ModCloth).


De gauche à droite et de haut en bas :


Mon petit doigt me dit que risque fort de céder à la tentation sous peu... en attendant si vous aimez faire des wishlists à tout va comme moi, retrouvez-moi sur Pinterest !

samedi 20 octobre 2012

L'agenda culturel d'automne

Comme les précédentes, cette saison s'annonce chargée en expositions à ne pas manquer! 

Avant la nouvelle année, j'espère donc aller...

... voir dialoguer à Orsay l'impressionisme et la mode (du 25/09 au 20/01/2013), pour admirer les impressions de tissus sur toiles et rêver du Paris sous la pluie et le soleil d'antan... En attendant, regarder ce programme d'Arte, pour avoir un aperçu de l'exposition.

Edouard Manet, Nana, 1877


... au Grand Palais, une pierre deux coups avec Bohèmes... (jusqu'au 14/01) et la rétrospective de l'oeuvre de Edward Hopper (du 10/10 au 28/01/2013)

... au musée de la Vie Romantique, qui présente ses Intérieurs romantiques, aquarelles (1820-1890) (jusqu'au 13/01), pour pénétrer dans les intérieurs bourgeois européens les plus raffinés du XIX° siècle

... au musée Guimet, pour en apprendre davantage sur l'histoire du thé (jusqu'au 7/01) et voir les plus belles estampes d'Hokusai (jusqu'au 10/12).

... et enfin si les finances le permettent, filer à Londres pour retrouver mes bien-aimés peintres Pré-Raphaélites sur leurs terres, sous l'angle de la Victorian Avant-Garde, à la Tate Britain (jusqu'au 13/01).

Et vous, quel est votre programme?

dimanche 7 octobre 2012

Wladyslaw Theodore Benda



Récemment je suis tombée sous le charme de ce peintre Américain d'origine polonaise, découvert sur le blog de Vintage & Cancrelats que je ne me lasse jamais de parcourir tant on y fait de merveilleuses découvertes. Ce sont ces deux illustrations qui m'avaient d'abord captivée par leurs tons bleutés, leur douceur crayonnée un peu céleste, et les traits délicats du personnage féminin... et puis je me suis penchée sur le reste, que je partage avec vous.



Benda, à côté de son activité d'illustrateur pour les grands magazines et autres revues de l'époque, tels que Collier'sMcCall'sLadies' Home JournalGood HousekeepingTheatre Magazine, était aussi costumier et créait des masques de théâtre pour lesquels il était très réputé. Ce travail méticuleux des visages et de leurs expressions transparaît à travers ses peintures et ses dessins, et on retrouve d'ailleurs parfois la présence de masques dans ses illustrations... 

Dans les années 1920 - 1930, au lieu de partir en quête de l'essence de l'American Girl pour donner une vision polie et lissée de ce qui serait un archétype féminin comme le font alors bon nombre de ses contemporains illustrateurs, ses portraits de femmes reflètent au contraire un certain exotisme auréolé de mystère qui laisse une étrange impression, quand bien même il se conforme dans une certaine mesure aux modèles de son époque, comme pour l'illustration de ce numéro de Life.


mardi 11 septembre 2012

You can't ask why about love.


Lors d'une récente escapade outre-manche, j'ai eu le plaisir d'aller voir la dernière adaptation d' Anna Karénine de Léon Tolstoi. Ou plutôt, Anna Karenina en anglais dans le texte. Bref, j'ai très envie de vous en parler, d'une part parce que j'ai beaucoup aimé, et d'autre part, pour mettre un peu l'eau à la bouche des amateurs(rices) de films en costumes qui passeraient par là, étant donné que le film ne sera sur les écrans français que cet hiver (pourquoi? mis à part le fait que oui oui, le bortsch et les chapkas de fourrure par -40°C, ça sent bon l'hiver). 


Partons du point de départ si vous voulez bien. A la caméra : Joe Wright (souvenez-vous d'Orgueil et Préjugés). Au scénario : Tom Stoppard (là j'admets que la référence puisse être davantage obscure pour les non-anglophones, mais Shakespeare in LoveBrazil, c'est lui). Et dans le rôle principal : Keira Knightley (souvenez-vous d'Orgueil et Préjugés BIS). J'ai toujours entretenu une relation (oui oui on est très intimes tsé) ambivalente avec Keira Knightley. Je trouve son visage magnifique, sa silhouette pleine de grâce quoiqu'un peu trop maigre, mais son jeu me laisse la plupart du temps assez dubitative. Et là, grande première : je n'ai pas vu Keira Knightley mais Anna Karénine. J'avais presque envie d'applaudir (et vous allez voir comment ce geste aurait eu du sens dans le cas de ce film).


Car je crois avoir une théorie explicative qui se tient : son jeu colle on ne peut mieux à la mise en scène, c'est à dire : maniéré(e), théâtral(e), tout en poses et postures. Joe Wright prend ici le parti (et le risque) de revisiter le roman de Tolstoi en proposant une adaptation qui confronte cinéma et théâtre. On pense (presque inévitablement) dès les premières minutes à Baz Luhrmann et à son tonitruant Moulin Rouge. Mais ce qui ressort ici c'est quelque chose de fragile et de précieux. Les décors en carton peint s'enchaînent, les acteurs/personnages passent d'un plateau à un autre, les coulisses se dévoilent et les artifices s'accumulent parfois outrageusement, de sorte que chaque plan se transforme en un véritable tableau XIX° dansant.


Sous cette théâtralité assumée, tous les membres de la haute société de Moscou semblent comme autant de marionnettes dont une main invisible tirerait les ficelles. Le couple adultère est l'objet de tout les regards, ceux des spectateurs de la salle de cinéma mais aussi des autres protagonistes. Anna Karénine n'est pas maîtresse de son destin parce qu'elle choisit d'être la maîtresse de Vronsky (fringant et blondinet Aaron Taylor-Johnson), alors qu'elle croit à cet instant pouvoir s'affranchir d'une destinée dont elle n'avait pas voulu.


Si l'on parvient à faire abstraction des lèvres de Ruth Wilson (duck-duck Princesse Betsy), le reste est plutôt cohérent historiquement (pas sûre que les aristocrates russes avaient en ce temps déjà recours aux injections - quoique chez Ms Knightley cela passe très bien). Et puis vu que Matthew Macfadyen porte une moustache et quelques kilos en trop pour jouer Oblonsky, on oublie au passage que le réalisateur a aussi embauché M. Darcy (souvenez-vous d'Orgueil et Préjugés BIS - BIS). En parlant de moustache : Jude Law est absolument brillant dans son rôle de mari déshonoré, tout en finesse et en retenue.

Les costumes de Jacqueline Durran sont tous plus beaux les uns que les autres, les décors de Sarah Greenwood et les paysages de la campagne russe somptueux, la bande-son vous hante longtemps après être sorti de la salle : tous ces petits détails valent le coup à eux seuls. A condition peut-être de ne pas se montrer trop réticent à la lenteur, mais il faut savoir parfois se laisser bercer, et puis le film a son lot de passion, de cris, de larmes et d'adieux déchirants, alors...

dimanche 26 août 2012

Matina Amanita



Dernier coup de coeur frivole en date : les bijoux Matina Amanita. Je découvre seulement maintenant la collection  Automne Hiver 2011/2012 à travers le merveilleux lookbook présenté à la manière d'un conte de fées peuplé d'un bestiaire sylvain, décliné en moultes baguouses. J'arrive encore avec deux longueurs de retards, bien sûr, mais je damnerai volontiers mon banquier pour m'offrir une de ces beautés.


Crédits photos : Style Bubble

Ci-dessus mes deux préférées, qui n'ont rien à voir si ce n'est le récurrent motif du cerf... Et je persiste et signe, la seconde me siérait mieux que personne pour des raisons troublantes : j'aurais pu prêter mon visage à ce dessin. Mais je ne crois pas qu'on m'aie demandé mon avis. 

vendredi 24 août 2012

Summer

L'été touche bientôt à sa fin, et me voici de retour après une trop longue absence. Mais j'ai une bonne excuse : mon été aura été (bis) très éclectique. Alors pour me faire pardonner voici quelques photos, car j'y ai vu des choses superbes que j'aurais sûrement tort de ne pas partager. Saurez-vous deviner par où sont passés mes petits pieds? Bien sûr j'ai pris un malin plaisir à tout mélanger. 

(Je vous prie d'excuser la résolution des images sur Blogspot.)














  

 




 
 



jeudi 5 juillet 2012

No turning back.


vendredi 1 juin 2012

Raffinements du mois.

 vernis Kiko, porte-serviette en bronze Art Nouveau, carnet Cavallini Papers & Co

 bracelet quartz rose Asos, Montre vintage Citizen, lunettes D&G, pochette New Look

Vase en porcelaine chinoise